Prenez note. stop. le 17 de ce mois, guitares et contrebasses en fond de scène. stop. tout en douceur, venez fêter cette fin d'année à l'atelier. stop. Je rappelle l'adresse, 7 rue Réaumur, métro Arts et Métiers. stop. Droits d'entrée. stop. votre meilleure bouteille de vin. stop.

A très vite.

Comme le temps passe. Nous nous retrouvons à l'aube d'un nouveau mois de décembre, et de fil et aiguille, une nouvelle année. Au mois de février prochain, cela fera deux ans que j'aurais installé mon atelier en France, à Paris. Quelle aventure... 
J'aurai bouclé un certain nombre de guitares et diverses autres choses, rencontré des artistes, des artisans, des gens fabuleux, chacun, chacune dans son genre. Une réussite sur toute la ligne.
Évidemment ça ne ressemble pas à l'idée que je me faisais de la chose (ça ne ressemble jamais à l'idée que l'on se fait de la chose, non?).
Alors, pour aller plus loin encore, je vais prendre mon atelier par la main, l'emmené vers... Comme le dit la comptine, "toc toc toc, qui est là? La souris. Que veut elle? danser. Avec qui?". "Je ne sais pas mais je trouverai". Boutique parisienne, même arrondissement, ou ailleurs. Ou bien même Ailleurs, plus loin encore. "je ne sais pas mais je trouverai".
Rien ne presse, et pendant ce temps je continue de vous accueillir au 7 de la rue Réaumur, dans le 3e arrondissement. Je continue de travailler sur vos instruments magiques.

Vous êtes nombreux à vous déplacer pour les "vernissages sans vernis", Soirées ou l'on étrenne mes instruments tout neuf.
Je suis en train de terminer deux ou trois bricoles. Il ne sera pas dit qu'on aura terminé décembre sans avoir guincher! continuez de me lire pour plus de détails (clin d’œil entendu)

à bonne entendeur? à bonne entendeur...

bonsoir,

Je prends du plaisir à vous retrouver. Tant et si bien que derechef, en moins de deux jours, me revoilà. Aujourd'hui, une pensée toute particulière me pousse à rédiger cette petite chose. Une pensée pour Jorge Demonte, décédé le 13 octobre de cette année."Jorge qui?" me direz vous. La curiosité ainsi que les moyens (google) du bord ne vous suffiraient pas à répondre à cette question. Jorge Demonte,comme d'autres hommes et femmes d'un autre temps, fait partie d'une catégorie de personnes qui auront traversé cette existence sur un fil n'appartenant qu'à eux, très au delà du communément admis, selon un rythme propre, une pulsation intime, doublés d'une indépendance de pensée, d'un genre flamboyant...  et tout cela, anonymement,ou presque.

Musicien devant l'éternel (cette pléthore de collaborations... je ne vous la ferai pas par le menu), arrangeur de génie, compositeur incroyable, première génération de luthiers argentino-argentine... Jorge Demonte... 

Pour ma part, je le préférais vivant dans son atelier de Buenos Aires, à vous dire que si vous n'aviez rien de mieux à faire d'aller le faire ailleurs que sous ses pieds, plutôt que mort, en permanence penché au dessus de mon épaule sur mon établi, mes guitares à venir. Et mon chagrin je me le garde, dans ma poche, avec un mouchoir par dessus.

 

Pot pourri de détails et marqueterie. Du bois, rien que du bois... Du bois du bois du bois.